que leur combustion se poursuit sans aucune utilisation de combustible d’appoint.
La combustion des ordures laisse comme résidu du mâchefer dans la corbeille et des cendres folles qui se déposent le long du circuit des fumées. Le décrassage du mâchefer se fait automatiquement et en vase clos, si bien qu’il n’y a à aucun moment de contact direct entre les ouvriers et la gadoue.
Le mâchefer tombe dans un wagonnet, est éteint par immersion dans l’eau et évacué à l’extérieur et il peut servir à la fabrication d’agglomérés en ajoutant la quantité de liant nécessaire.
Les gaz provenant de l’incinération traversent avant de gagner la cheminée d’évacuation à Γatmosphère, le faisceau tubulaire d’un générateur de vapeur et c’est ici que nous touchons au point essentiel.
En effet, dire que les O.M. sont auto-combustibles, c’est exprimer en d’autres termes qu’elles ont un pouvoir calorifique qui en fait n’est pas négligeable.
On aperçoit alors tout le bénéfice de l’opération qui consiste à récupérer les calories contenues dans ce com
bustible pour faire de la vapeur et de l’eau chaude au lieu d’aller le perdre tout en le transportant à grands frais le plus loin possible.
Cette vapeur va alimenter l’abattoir, les forceries, les lavoirs et séchoirs (et plus tard éventuellement un groupe électrogène) qui n’auront pas besoin de posséder une chaudière individuelle.; ce qui se traduira par un notable économie d’exploitation.
Si on ajoute que toutes les opérations de Γusine sont rendues le plus possible automatiques, qu’elles se font dans des conditions d’hygiène remarquables, que l’on a réalisé un dépoussiérage complet des fumées, on se rend
compte que l’on a poussé très loin le souci de l’hygiène des ouvriers de l’usine, en même temps que celui de la population environnante.
On a, en outre, réussi tout en faisant une œuvre intéressante au point de vue général, à récupérer un combustible qui, sans être riche, n’est pas pour cela à dédaigner et qui va être utilisé au mieux.
L’installation actuelle comporte deux fours système du Docteur Bréchot à deux cellules chacun ; chaque cellule peut brûler 1 tonne 250 à l’heure, soit 2 t. 5 par four, ce qui représente 20 tonnes par journée de 8 heures. En principe, un four sera en service et l’autre en réserve.
Les deux alimentent le même générateur système Bussac à tubes d’eau sensiblement verticaux. Le générateur peut vaporiser jusqu’à 3.000 kg. de vapeur à l’heure à la pression effective de 12 kg. et à la température de 250°C. (vapeur surchauffée).
Les gaz de combustion, à raison de 2.500 m3 par tonne d’ordure incinérée (volume mesuré à la température de 0°C. et à la pression atmosphérique de 760 mm.) qui ont traversé le faisceau du générateur, sont évacués à l’air libre par une cheminée métallique système Louis Prat à tirage forcé.
La cheminée, combinée avec un pulvo-capteur, a une hauteur de 17 mètres au-dessus de la plate-forme supérieure de Γusine, soit 30 m. au-dessus du radier général. La combustion de 2 t. 500 de gadoues à l’heure per
mettra en moyenne l’obtention de 1 t. 750 de vapeur également par heure.
A noter qu’une nouvelle chaudière est prévu! et son emplacement réserve. De plus, l’usine est conçue pour l’installation possible d’une nouvelle batterie et de sa chaudière, ce qui sauvegarde complètement l’avenir,
La combustion des ordures laisse comme résidu du mâchefer dans la corbeille et des cendres folles qui se déposent le long du circuit des fumées. Le décrassage du mâchefer se fait automatiquement et en vase clos, si bien qu’il n’y a à aucun moment de contact direct entre les ouvriers et la gadoue.
Le mâchefer tombe dans un wagonnet, est éteint par immersion dans l’eau et évacué à l’extérieur et il peut servir à la fabrication d’agglomérés en ajoutant la quantité de liant nécessaire.
Les gaz provenant de l’incinération traversent avant de gagner la cheminée d’évacuation à Γatmosphère, le faisceau tubulaire d’un générateur de vapeur et c’est ici que nous touchons au point essentiel.
En effet, dire que les O.M. sont auto-combustibles, c’est exprimer en d’autres termes qu’elles ont un pouvoir calorifique qui en fait n’est pas négligeable.
On aperçoit alors tout le bénéfice de l’opération qui consiste à récupérer les calories contenues dans ce com
bustible pour faire de la vapeur et de l’eau chaude au lieu d’aller le perdre tout en le transportant à grands frais le plus loin possible.
Cette vapeur va alimenter l’abattoir, les forceries, les lavoirs et séchoirs (et plus tard éventuellement un groupe électrogène) qui n’auront pas besoin de posséder une chaudière individuelle.; ce qui se traduira par un notable économie d’exploitation.
Si on ajoute que toutes les opérations de Γusine sont rendues le plus possible automatiques, qu’elles se font dans des conditions d’hygiène remarquables, que l’on a réalisé un dépoussiérage complet des fumées, on se rend
compte que l’on a poussé très loin le souci de l’hygiène des ouvriers de l’usine, en même temps que celui de la population environnante.
On a, en outre, réussi tout en faisant une œuvre intéressante au point de vue général, à récupérer un combustible qui, sans être riche, n’est pas pour cela à dédaigner et qui va être utilisé au mieux.
L’installation actuelle comporte deux fours système du Docteur Bréchot à deux cellules chacun ; chaque cellule peut brûler 1 tonne 250 à l’heure, soit 2 t. 5 par four, ce qui représente 20 tonnes par journée de 8 heures. En principe, un four sera en service et l’autre en réserve.
Les deux alimentent le même générateur système Bussac à tubes d’eau sensiblement verticaux. Le générateur peut vaporiser jusqu’à 3.000 kg. de vapeur à l’heure à la pression effective de 12 kg. et à la température de 250°C. (vapeur surchauffée).
Les gaz de combustion, à raison de 2.500 m3 par tonne d’ordure incinérée (volume mesuré à la température de 0°C. et à la pression atmosphérique de 760 mm.) qui ont traversé le faisceau du générateur, sont évacués à l’air libre par une cheminée métallique système Louis Prat à tirage forcé.
La cheminée, combinée avec un pulvo-capteur, a une hauteur de 17 mètres au-dessus de la plate-forme supérieure de Γusine, soit 30 m. au-dessus du radier général. La combustion de 2 t. 500 de gadoues à l’heure per
mettra en moyenne l’obtention de 1 t. 750 de vapeur également par heure.
A noter qu’une nouvelle chaudière est prévu! et son emplacement réserve. De plus, l’usine est conçue pour l’installation possible d’une nouvelle batterie et de sa chaudière, ce qui sauvegarde complètement l’avenir,