Logements pour le personnel municipal
Le bâtiment comportera un rez-de-chaussée et deux étages ; il comprendra 8 logements, 16 chambres avec W.- C. individuels, distribution d’eau et éclairage électrique.
Désinfection
Ce bâtiment sera équipé pour désinfecter les literies, linges, etc. qui ont été utilisés par des personnes atteintes de. maladies contagieuses.
L’œuvre de très grande .envergure que la Municipalité de Biarritz a conçue et dont elle poursuit l’exécution avec
toute la célérité voulue, fera époque dans la vie de la Cité et dans l’histoire de son évolution ininterrompue. Quand elle sera achevée, notre station pourra s’enorgueillir de posséder un ensemble d’installations qui contri
buera grandement à son renom.
Dans quelques jours, l’usine d’incinération, puis les garages et l’atelier, vont entrer en fonctionnement. Ils constitueront les premières cellules de cette ruche labo
Cakle,
Par M. René BERGER, Architecte D. P. L. G.
L
es arcades des Champs-Elysées sont certainement un des endroits de Paris où s’est réfugié le goût,
le plus sûr. M. Bené Berger, auquel nous devons déjà la merveille du « Lido », a déployé tout son talent et sa science décorative en créant le grill-room Wellington, le bar Napoléon et le restaurant le Florian. Il a atteint,
dans ces trois œuvres, la perfection du goût et la note juste. Il a su allier la grâce parisienne à la fantaisie historique et anachronique : on ne saurait mieux faire du
style et du moderne, combiner l’un et l’autre avec une délicatesse de touche qui impose l’admiration même au plus rigoriste.
A l’extrémité du passage des Arcades, donnant sur la rue de Ponthieu, le bar Napoléon et le grill-room Wel
sage incomparable. Paris, seulement, avec son aptitude au sourire, pouvait risquer ce rapprochement de noms sans crainte de tomber dans le mauvais goût, et nous ne sommes plus rancuniers envers nos amis d outre-Manche. Wellington peut se trouver à Paris en face de Napo
léon et, d’ailleurs, ne se réhabilite-t-il pas, à nos yeux,
par un excellent grill-room? Ce petit restaurant a des couleurs si chatoyantes et un abord si sympathique que
nous pensons peu à 1’ « Iron Duke ». La conception mianglaise mi-moderne en est fort attrayante.
Celte rôtisserie est comprise sur un espace d environ 200 mètres. La superficie se trouve presque doublée par un premier étage formant galerie, auquel on accède à 1 ’extrême-droite. Cette galerie, loin d’alourdir l’ensem
ble, rompt au contraire la monotonie du rez-de-chaussée qui se trouverait peut-être trop haut et donnerait une impression de froideur (il y a / mètres de hauteui).
Deux colonnes supportent l’étage et permettent des combinaisons d’éclairage et une disposition foit oiiginale,
une partie des colonnes et le verre dépoli laisse filtrer une douce lumière opaline. On peut fixer la lumière en n’éprouvant nulle gêne et sans risquer d’être ébloui ; et,
cependant, la clarté est plus que suffisante. C’est la multiplicité des lampes et leur diffusion savamment combinée qui donne l’éclat, éclat plus tamisé dans les pre
mières lampes du plafond haut, car le verre travaillé offre des dessins artistiques, éclat plus blafard des lampes
triangulaires, mais le « clou » de cette combinaison si heureuse d’éclairage est obtenu dans la hotte de la cheminée. Ici, le ton n’est plus identique, il est presque rosé et largement étendu sur l’espace, se fondant avec le blanc et le rouge brique de cette rôtisserie. Cette che
minée d’imitation anglaise, en réalité seule concession à peu près historique, est charmante. Elle nous rappelle l’époque début du dix-neuvième siècle anglais. Cette im
pression est d’ailleurs habilement prolongée par le ton rouge corail, acajou foncé et vert olive des boiseries.
De grandes glaces, aussi hautes que le grill-room luimême, laissent filtrer la lumière extérieure. Une frise en dessins grecs limite ces glaces dans leur hauteur et fait diversion avec l’ensemble.
A gauche de la cheminée, avant l’escalier, se trouve l’entrée d’une office habilement dissimulée (la cuisine est en sous-sol).
A droite de la cheminée, on accède à un petit, vestiaire. L’escalier qui mène à la galerie est composé de deux larges marches, puis monte plus directement.
L’allure générale du bar Napoléon ne se différencie
guère de celle du grih-ioom Wellington. Le plan est
Le bâtiment comportera un rez-de-chaussée et deux étages ; il comprendra 8 logements, 16 chambres avec W.- C. individuels, distribution d’eau et éclairage électrique.
Désinfection
Ce bâtiment sera équipé pour désinfecter les literies, linges, etc. qui ont été utilisés par des personnes atteintes de. maladies contagieuses.
Conclusion
L’œuvre de très grande .envergure que la Municipalité de Biarritz a conçue et dont elle poursuit l’exécution avec
toute la célérité voulue, fera époque dans la vie de la Cité et dans l’histoire de son évolution ininterrompue. Quand elle sera achevée, notre station pourra s’enorgueillir de posséder un ensemble d’installations qui contri
buera grandement à son renom.
Dans quelques jours, l’usine d’incinération, puis les garages et l’atelier, vont entrer en fonctionnement. Ils constitueront les premières cellules de cette ruche labo
rieuse que sera bientôt le Centre Industriel Municipal de la Ville de Biarritz.
Cakle,
Ingénieur municipal.
Bar, Grill=room & Restaurant des Arcades
des Champs=Elysées
Par M. René BERGER, Architecte D. P. L. G.
(Planches 13 à 16.)
L
es arcades des Champs-Elysées sont certainement un des endroits de Paris où s’est réfugié le goût,
le plus sûr. M. Bené Berger, auquel nous devons déjà la merveille du « Lido », a déployé tout son talent et sa science décorative en créant le grill-room Wellington, le bar Napoléon et le restaurant le Florian. Il a atteint,
dans ces trois œuvres, la perfection du goût et la note juste. Il a su allier la grâce parisienne à la fantaisie historique et anachronique : on ne saurait mieux faire du
style et du moderne, combiner l’un et l’autre avec une délicatesse de touche qui impose l’admiration même au plus rigoriste.
A l’extrémité du passage des Arcades, donnant sur la rue de Ponthieu, le bar Napoléon et le grill-room Wel
lington, ainsi nommés par une amusante fantaisie, se font vis-à-vis et terminent l’ensemble luxueux de ce pas
sage incomparable. Paris, seulement, avec son aptitude au sourire, pouvait risquer ce rapprochement de noms sans crainte de tomber dans le mauvais goût, et nous ne sommes plus rancuniers envers nos amis d outre-Manche. Wellington peut se trouver à Paris en face de Napo
léon et, d’ailleurs, ne se réhabilite-t-il pas, à nos yeux,
par un excellent grill-room? Ce petit restaurant a des couleurs si chatoyantes et un abord si sympathique que
nous pensons peu à 1’ « Iron Duke ». La conception mianglaise mi-moderne en est fort attrayante.
Celte rôtisserie est comprise sur un espace d environ 200 mètres. La superficie se trouve presque doublée par un premier étage formant galerie, auquel on accède à 1 ’extrême-droite. Cette galerie, loin d’alourdir l’ensem
ble, rompt au contraire la monotonie du rez-de-chaussée qui se trouverait peut-être trop haut et donnerait une impression de froideur (il y a / mètres de hauteui).
Deux colonnes supportent l’étage et permettent des combinaisons d’éclairage et une disposition foit oiiginale,
L’effet lumineux joue un grand rôle dans ce grillroom. Des lampes aux formes modernes d’un dessin et d’une disposition curieuse créent l’ambiance : celles du plafond principal sont prismatiques, d’une ligne absolument inédite, et celles du plafond sous la galerie sont triangulaires. Une rampe ceinture la galerie et couvre
une partie des colonnes et le verre dépoli laisse filtrer une douce lumière opaline. On peut fixer la lumière en n’éprouvant nulle gêne et sans risquer d’être ébloui ; et,
cependant, la clarté est plus que suffisante. C’est la multiplicité des lampes et leur diffusion savamment combinée qui donne l’éclat, éclat plus tamisé dans les pre
mières lampes du plafond haut, car le verre travaillé offre des dessins artistiques, éclat plus blafard des lampes
triangulaires, mais le « clou » de cette combinaison si heureuse d’éclairage est obtenu dans la hotte de la cheminée. Ici, le ton n’est plus identique, il est presque rosé et largement étendu sur l’espace, se fondant avec le blanc et le rouge brique de cette rôtisserie. Cette che
minée d’imitation anglaise, en réalité seule concession à peu près historique, est charmante. Elle nous rappelle l’époque début du dix-neuvième siècle anglais. Cette im
pression est d’ailleurs habilement prolongée par le ton rouge corail, acajou foncé et vert olive des boiseries.
De grandes glaces, aussi hautes que le grill-room luimême, laissent filtrer la lumière extérieure. Une frise en dessins grecs limite ces glaces dans leur hauteur et fait diversion avec l’ensemble.
A gauche de la cheminée, avant l’escalier, se trouve l’entrée d’une office habilement dissimulée (la cuisine est en sous-sol).
A droite de la cheminée, on accède à un petit, vestiaire. L’escalier qui mène à la galerie est composé de deux larges marches, puis monte plus directement.
L’allure générale du bar Napoléon ne se différencie
guère de celle du grih-ioom Wellington. Le plan est