Sanatorium de Sainte-Feyre, vue généraie : MM. L. et G. Marnez, Architectes.
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Ce sanatorium est situé à quelques kilomètres de Guéret, au liane du puits de Gaudy qui le protège au Nord. Sa façade principale est au sud, prenant vue sur un ma
gnifique panorama de forêts : par temps clair, on peut reconnaître, au loin, le Mont Dore. Site vraiment incomparable et salutaire.
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Les deux sanatoria, ancien et nouveau, sont accolés 1 un à 1 autre et ne forment, dans 1-’ensemble, qu’un seul bâtiment ; cependant ils font contraste par la na
ture des matériaux employés. L’ancienne construction a été édifiée en granit du pays, les planchers en fer et la
couverture en tuile, le nouveau est construit en briques de Bourgogne apparentes avec des décorations en cimentpierre , les planchers sont en béton armé et la couverture en ardoises. Sans doute, à première vue, pourrait-on s’étonner que le même architecte ait pu concevoir un agrandissement d’une des œuvres en employant des ma
tériaux si différents et il nous semble que la nouvelle construction doit jurer avec l’ancienne. Il n’en est rien et, en construisant le nouveau pavillon dans le prolon
gement du premier, les architectes ont pu réaliser une sérieuse économie. Les services existant tels que cuisines,
réfectoires, pharmacie, ont pu être utilisés et n’ont été que modifiés et modernisés : économie d’installation,
économie de place, simplicité de service. Il a suffi de voir plus grand et non de créer une organisation toujours onéreuse et compliquée.
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Le nouveau sanatorium, que nous étudierons seulement ici, comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée, et trois étages.
Au sous-sol se trouvent les chaudières de chauffage central et le dépôt de charbon.
Au rez-de-chaussée, il y a deux logements dont un pour un des médecins assistants, une salie d’attente, cabinet d’auscultation, lavabos, douches, etc...
Le premier et le deuxième étage comprennent les chambres de malades, au nombre de 60, avec les diffé
rents services nécessaires (chambres de garde, tisannerie, lavabos, w.-c., etc.). Comme on le voit sur le plan, toutes les chambres des malades prennent jour et air sur lo sud par de grandes croisées, dont la plupart com
portent des balcons en saillie, qui permettent à certains malades de faire une cure solaire sans avoir à monter clans les cures.
Cette nécessité d’avoir toutes les -chambres exposées
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Ce sanatorium est situé à quelques kilomètres de Guéret, au liane du puits de Gaudy qui le protège au Nord. Sa façade principale est au sud, prenant vue sur un ma
gnifique panorama de forêts : par temps clair, on peut reconnaître, au loin, le Mont Dore. Site vraiment incomparable et salutaire.
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Les deux sanatoria, ancien et nouveau, sont accolés 1 un à 1 autre et ne forment, dans 1-’ensemble, qu’un seul bâtiment ; cependant ils font contraste par la na
ture des matériaux employés. L’ancienne construction a été édifiée en granit du pays, les planchers en fer et la
couverture en tuile, le nouveau est construit en briques de Bourgogne apparentes avec des décorations en cimentpierre , les planchers sont en béton armé et la couverture en ardoises. Sans doute, à première vue, pourrait-on s’étonner que le même architecte ait pu concevoir un agrandissement d’une des œuvres en employant des ma
tériaux si différents et il nous semble que la nouvelle construction doit jurer avec l’ancienne. Il n’en est rien et, en construisant le nouveau pavillon dans le prolon
gement du premier, les architectes ont pu réaliser une sérieuse économie. Les services existant tels que cuisines,
réfectoires, pharmacie, ont pu être utilisés et n’ont été que modifiés et modernisés : économie d’installation,
économie de place, simplicité de service. Il a suffi de voir plus grand et non de créer une organisation toujours onéreuse et compliquée.
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Le nouveau sanatorium, que nous étudierons seulement ici, comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée, et trois étages.
Au sous-sol se trouvent les chaudières de chauffage central et le dépôt de charbon.
Au rez-de-chaussée, il y a deux logements dont un pour un des médecins assistants, une salie d’attente, cabinet d’auscultation, lavabos, douches, etc...
Le premier et le deuxième étage comprennent les chambres de malades, au nombre de 60, avec les diffé
rents services nécessaires (chambres de garde, tisannerie, lavabos, w.-c., etc.). Comme on le voit sur le plan, toutes les chambres des malades prennent jour et air sur lo sud par de grandes croisées, dont la plupart com
portent des balcons en saillie, qui permettent à certains malades de faire une cure solaire sans avoir à monter clans les cures.
Cette nécessité d’avoir toutes les -chambres exposées