Salle à manger.
Panneau décoratif et cache-radiateur.
M. Pibrre Petit,
Architecte décorateur.
de projet ; cet architecte avait envoyé aussi « Un petit aérodrome pour favoriser le développement de l’aviation de tourisme ».
Devant une si modeste section d’Architecture, il faut plus encore que la bienveillance du Président Frantz Jourdain, du Comité de la Société et de Léon Bonifay, le sympathique et si actif secrétaire général pour que l’ar
chitecture reprenne au Salon d’Automne non seulement la place qu’elle y a occupée, mais cellei qu’elle aurait dû avoir et qu’elle n’a jamais eue. Avouons que l on n a pas fait assez pour elle, qu’on a même paru la négliger.
L’Architecture occupe, comme l’on sait, au Salon d’Automne, le balcon du premier étage entourant la Rotonde sur laquelle s’ouvre la porte principale du Salon, la Porte monumentale de l’avenue Victor-Emmanuel-IIL
Cette année, ce balcon était occupé par des rangées de tables d’un limonadier — peut-être des centaines — qui tenaient la presque totalité de la surface de ce balcon, bordaient toute la rampe, encombraient, ne permet
taient pas d’approcher des oeuvres d’architectes pour les examiner. Cela semble du parti pris. Je dois à la vé
rité de dire que devant les cadres de l’architecte Marcel
Hennequet il n’y avait pas de tables dressées ; mais je ne puis croire à de la bienveillance, c’était plutôt par inadvertance ! Songez donc que si on arrivait à le découra
ger aussi, il n’y aurait presque plus rien puisque c’est lui qui offre à chaque Salon d’Automne la pièce de résistance.
Je suis moi-même fort gêné d’être dans l’obligation de critiquer ce Salon puisque je compte des amis dans le Comité et que l excellent Secrétaire général Léon Bonifay a toujours témoigné « à la Construction Moderne » et à moi-même la plus grande amabilité.
Comme chaque année les arts appliqués et les ensembles mobiliers étaient nombreux et c’est vers eux que j’allais à chaque Visite oublier la peinture et me consoler autant que faire se pouvait de l’architecture. Tout y était intéressant. A noter cependant que « la Maîtrise des Gale
Panneau décoratif et cache-radiateur.
M. Pibrre Petit,
Architecte décorateur.
de projet ; cet architecte avait envoyé aussi « Un petit aérodrome pour favoriser le développement de l’aviation de tourisme ».
Devant une si modeste section d’Architecture, il faut plus encore que la bienveillance du Président Frantz Jourdain, du Comité de la Société et de Léon Bonifay, le sympathique et si actif secrétaire général pour que l’ar
chitecture reprenne au Salon d’Automne non seulement la place qu’elle y a occupée, mais cellei qu’elle aurait dû avoir et qu’elle n’a jamais eue. Avouons que l on n a pas fait assez pour elle, qu’on a même paru la négliger.
L’Architecture occupe, comme l’on sait, au Salon d’Automne, le balcon du premier étage entourant la Rotonde sur laquelle s’ouvre la porte principale du Salon, la Porte monumentale de l’avenue Victor-Emmanuel-IIL
Cette année, ce balcon était occupé par des rangées de tables d’un limonadier — peut-être des centaines — qui tenaient la presque totalité de la surface de ce balcon, bordaient toute la rampe, encombraient, ne permet
taient pas d’approcher des oeuvres d’architectes pour les examiner. Cela semble du parti pris. Je dois à la vé
rité de dire que devant les cadres de l’architecte Marcel
Hennequet il n’y avait pas de tables dressées ; mais je ne puis croire à de la bienveillance, c’était plutôt par inadvertance ! Songez donc que si on arrivait à le découra
ger aussi, il n’y aurait presque plus rien puisque c’est lui qui offre à chaque Salon d’Automne la pièce de résistance.
Je suis moi-même fort gêné d’être dans l’obligation de critiquer ce Salon puisque je compte des amis dans le Comité et que l excellent Secrétaire général Léon Bonifay a toujours témoigné « à la Construction Moderne » et à moi-même la plus grande amabilité.
Comme chaque année les arts appliqués et les ensembles mobiliers étaient nombreux et c’est vers eux que j’allais à chaque Visite oublier la peinture et me consoler autant que faire se pouvait de l’architecture. Tout y était intéressant. A noter cependant que « la Maîtrise des Gale