sa plaque de garde calibreuse en cuivre, protégeant une plaque en caoutchouc permettant au couvercle de subir sans dommage les chocs que les usagers pourraient donner à ce couvercle par une fermeture trop brutale sur un objet dépassant les dimensions autorisables ;
son verrou arrière, enclenchant le tampon intérieur dont il empêche l ouverture, dès que le couvercle supé
rieur est soulevé de plus de un centimètre ; c’est-à-dire dès que le joint supérieur n’est plus hermétique.
Cet enclenchement est réalisé par simple descente d’une lige guidée venant se placer dans un logement ménagé dans une tige basse qu’elle immobilise. Elle empêche ainsi tout mouvement de la pédale qui commande les mouvements du tampon intérieur ; le tampon intérieur avec :
son butoir en caoutchouc permettant une fermeture brusque contre les parois du pot inférieur, ceci pour bien décoller les ordures et les précipiter dans la descente en fonte ;
sa bielle à double équerre, calée sur son arbre de rotation et sollicitée, d’une part, par un ressort énergi
que provoquant la fermeture brusque et, d’autre part, par la tige l’attelant à l’extrémité de la pédale de manœuvre.
C’est cette pédale qui, par abaissement sous le poids du corps de l’usager, relève le tampon intérieur qu’elle applique fortement sur le caoutchouc fixé dans le rebord inférieur du pot supérieur.
Le tampon réalisant ainsi l’occlusion est maintenu en place par un fléau pivotant verticalement et comportant une encoche qui vient caler la pédale en l’empêchant de remonter.
Ce fléau maintient cette encoche en position d’arrêt, sous l’effort d’un ressort le sollicitant vers l’arrière, en partie haute, au point où est fixée, sur ce fléau, la poi
gnée de tirage. Cette dernière permet, en comprimant ce ressort, de dégager la pédale de son encoche, de la laisser remonter et de rendre ainsi possible la rotation du tampon intérieur.
le couvercle est ouvert, si peu soit-il, la tige arrière s’est, abaissée et immobilise cette tringle basse, laquelle em
pêche le fléau de pivoter, donc de décrocher la pédale, donc d’ouvrir le tampon intérieur.
Par contre, si le tampon est ouvert, le fléau accroche, par sa partie haute, le plateau du couvercle supérieur qu’elle immobilise jusqu’à ce que, par une pression sur la pédale, l’on referme le tampon intérieur.
Donc, même en cas de négligence ou de mauvaise volonté d’un usager, l’air vicié et les insectes de la con
duite de chute ne peuvent pas en sortir puisqu’il y a toujours au moins une occlusion réalisée.
Manœuvre extrêmement simple de l’appareil. — La manœuvre de ce vidoir est extrêmement simple, parce que la plupart des mouvements décrits ci-dessus se font
automatiquement, à l’insu de l’usager qui n’a que quatre mouvements à exécuter pour faire fonctionner ce vidoir, savoir :
1° ouvrir le vidoir en soulevant le couvercle en saisissant la poignée en fonte en même temps que la poignée en cuivre du verrou ;
2° tirer sur le couvercle et le faire simplement tomber pour le fermer ;
3° tirer sur la poignée du llcau pour provoquer l’ouverture du tampon intérieur ;
4° appuyer avec le pied sur la pédale pour fermer ce tampon.
Ayant deux portes à ouvrir et. à fermer, il faut naturellement deux mouvements pour chacune d’elles.
Perfectionnements à apporter dans les appareils, en cours d’étude. — Mon attention s’étant portée sur ce victoir et ayant exprimé à la Compagnie du Chemin de fer du Nord le désir de le faire connaître à nos lecteurs,
tés dans son emploi. On remarquera la délicatesse de la Compagnie et son amabilité toujours au-dessus de tous éloges.
Ce vidoir destiné à de nombreux usagers est enrobé, dans une trémie en zinc épais, masquant et protégeant les organismes ainsi que destiné à collecter les ordures.
L’enrobage s’est révélé onéreux et difficile à exécuter, gênant pour la manœuvre et surtout pour le nettoyage et le graissage de l’appareil.
Aussi, pour les futurs vidoirs on a prévu un enrobage total en fonte constitué par une trémie de chargement, a la partie haute, et. une bavette de protection à la partie basse.
On évitera ainsi les balayages fréquents que Γenrobage trop plat, exécuté à Saint-Ouen, rend nécessaire, et le nettoyage et le graissage des organes mobiles de l’appa
reil n’auront pas besoin d’être aussi fréquents et seront tendus plus faciles.
Enfin, pour éviter des ruptures possibles des tampons inférieurs, ceux-ci seront en acier fondu, au lieu d’être en fonte malléable.
De plus, Γouverture supérieure de ces vidoirs sera portée de 0 m. 20 à 0 m. 26, ce qui permettra d’augmen
ter de 2 litres la capacité des vidoirs, qui atteindra alors 12 litres.
Ces modifications résultant des expériences faites à la suite d’un usage prolongé donneront sans doute alors entière satisfaction à la Compagnie qui sait se montrer dif
Je dois ajouter que le prix de ce vidoir, assez élevé pour des petites quantités peut atteindre pour des commandes d’au moins 200 vidoirs, 800 francs au plus.
son verrou arrière, enclenchant le tampon intérieur dont il empêche l ouverture, dès que le couvercle supé
rieur est soulevé de plus de un centimètre ; c’est-à-dire dès que le joint supérieur n’est plus hermétique.
Cet enclenchement est réalisé par simple descente d’une lige guidée venant se placer dans un logement ménagé dans une tige basse qu’elle immobilise. Elle empêche ainsi tout mouvement de la pédale qui commande les mouvements du tampon intérieur ; le tampon intérieur avec :
son butoir en caoutchouc permettant une fermeture brusque contre les parois du pot inférieur, ceci pour bien décoller les ordures et les précipiter dans la descente en fonte ;
sa bielle à double équerre, calée sur son arbre de rotation et sollicitée, d’une part, par un ressort énergi
que provoquant la fermeture brusque et, d’autre part, par la tige l’attelant à l’extrémité de la pédale de manœuvre.
C’est cette pédale qui, par abaissement sous le poids du corps de l’usager, relève le tampon intérieur qu’elle applique fortement sur le caoutchouc fixé dans le rebord inférieur du pot supérieur.
Le tampon réalisant ainsi l’occlusion est maintenu en place par un fléau pivotant verticalement et comportant une encoche qui vient caler la pédale en l’empêchant de remonter.
Ce fléau maintient cette encoche en position d’arrêt, sous l’effort d’un ressort le sollicitant vers l’arrière, en partie haute, au point où est fixée, sur ce fléau, la poi
gnée de tirage. Cette dernière permet, en comprimant ce ressort, de dégager la pédale de son encoche, de la laisser remonter et de rendre ainsi possible la rotation du tampon intérieur.
Mais ce fléau est également attelé, à sa partie basse, à la tringle dont il a déjà été question plus haut. Si donc
le couvercle est ouvert, si peu soit-il, la tige arrière s’est, abaissée et immobilise cette tringle basse, laquelle em
pêche le fléau de pivoter, donc de décrocher la pédale, donc d’ouvrir le tampon intérieur.
Par contre, si le tampon est ouvert, le fléau accroche, par sa partie haute, le plateau du couvercle supérieur qu’elle immobilise jusqu’à ce que, par une pression sur la pédale, l’on referme le tampon intérieur.
Donc, même en cas de négligence ou de mauvaise volonté d’un usager, l’air vicié et les insectes de la con
duite de chute ne peuvent pas en sortir puisqu’il y a toujours au moins une occlusion réalisée.
Manœuvre extrêmement simple de l’appareil. — La manœuvre de ce vidoir est extrêmement simple, parce que la plupart des mouvements décrits ci-dessus se font
automatiquement, à l’insu de l’usager qui n’a que quatre mouvements à exécuter pour faire fonctionner ce vidoir, savoir :
1° ouvrir le vidoir en soulevant le couvercle en saisissant la poignée en fonte en même temps que la poignée en cuivre du verrou ;
2° tirer sur le couvercle et le faire simplement tomber pour le fermer ;
3° tirer sur la poignée du llcau pour provoquer l’ouverture du tampon intérieur ;
4° appuyer avec le pied sur la pédale pour fermer ce tampon.
Ayant deux portes à ouvrir et. à fermer, il faut naturellement deux mouvements pour chacune d’elles.
Perfectionnements à apporter dans les appareils, en cours d’étude. — Mon attention s’étant portée sur ce victoir et ayant exprimé à la Compagnie du Chemin de fer du Nord le désir de le faire connaître à nos lecteurs,
celle-ci a cru devoir m’indiquer les perfectionnements qu’elle croyait devoir apporter à l’appareil pour remédier aux quelques inconvénients qui avaient été consta
tés dans son emploi. On remarquera la délicatesse de la Compagnie et son amabilité toujours au-dessus de tous éloges.
Ce vidoir destiné à de nombreux usagers est enrobé, dans une trémie en zinc épais, masquant et protégeant les organismes ainsi que destiné à collecter les ordures.
L’enrobage s’est révélé onéreux et difficile à exécuter, gênant pour la manœuvre et surtout pour le nettoyage et le graissage de l’appareil.
Aussi, pour les futurs vidoirs on a prévu un enrobage total en fonte constitué par une trémie de chargement, a la partie haute, et. une bavette de protection à la partie basse.
On évitera ainsi les balayages fréquents que Γenrobage trop plat, exécuté à Saint-Ouen, rend nécessaire, et le nettoyage et le graissage des organes mobiles de l’appa
reil n’auront pas besoin d’être aussi fréquents et seront tendus plus faciles.
Enfin, pour éviter des ruptures possibles des tampons inférieurs, ceux-ci seront en acier fondu, au lieu d’être en fonte malléable.
De plus, Γouverture supérieure de ces vidoirs sera portée de 0 m. 20 à 0 m. 26, ce qui permettra d’augmen
ter de 2 litres la capacité des vidoirs, qui atteindra alors 12 litres.
Ces modifications résultant des expériences faites à la suite d’un usage prolongé donneront sans doute alors entière satisfaction à la Compagnie qui sait se montrer dif
ficile quand il s’agit d’obtenir le maximum concernant le bien-être de son personnel.
Je dois ajouter que le prix de ce vidoir, assez élevé pour des petites quantités peut atteindre pour des commandes d’au moins 200 vidoirs, 800 francs au plus.