Grille d intérieur eu fer poli avec cabochons en verre.
Raymond Subes, ferronnier.
blic ; il est impossible, cependant, de ne pas s’attarder, comme nous venons de le faire sur les créations de deux grands artistes, qui démontrent avec éclat qu’il est tou
jours possible de rester à l’unisson de son époque, d’en suivre l’évolution, et d’utiliser avec le même brio les moyens d’interprétation qu’elle vous offre, sans cesser pour cela de conserver son individualité.
*
* *
C’est dans un décor réalisé par Djo Bourgeois, Pierre Laprade et Pierre Selmersheirn que notre promenade coutumière se déroule, décor parfaitement approprié à la mise en valeur des présentations, et qui, au surplus, a le grand mérite de permettre au visiteur de se retrouver aisément.
Le bureau du technicien de L. Rollin, vaste, clair, orné de la lampe articulée de règle dans toute organi
sation plus ou moins rationnelle paraît commode, sans plus.
M. Leleu sait, faire jouer la belle matière dans un intérieur aux belles proportions. Pas une faute dans sa salle à manger. Le métal, allié au bois, s’harmonise avec lui au lieu de jouer par contraste comme chez tant d’au
tres. Il a conservé comme armature dans sa composition quelques lignes droites, mais il n’a pas hésité à utiliser largement la ligne courbe qui donne à l’ensem
ble un charme supplémentaire. Au mur, un superbe Kvapil.
M. Tony Selmersheirn a garni son fumoir de cotte de mailles. L’effet mural en est curieux ; celui de store agréable. Il est moins certain que, connue garniture de sièges le succès soit aussi complet.
Le studio de M. Laffaille est exotique à souhait. Le salon d homme de Stéphany bizarre. Le service à cock
tails est dans la cheminée. Après tout, autant là qu’ailleurs, puisqu’aussi bien il est indispensable qu’il y en ait un!
M. Printz est l’un des artistes de ce temps qui s’est le plus évertué à comprendre son époque. Ses recher
ches aboutissent à de remarquables réalisations et sa salle à manger est l’une des meilleures parmi les innombra
bles que nous ayons vues. Il a tiré du bois de palmier un effet très décoratif que complète la disposition en demi-rotonde d’une des extrémités de sa pièce, le meu
ble semi-métallique que domine un admirable panneau de Dunand et 1 opposition des valeurs claires et sombres.
Son radiateur à lames mobiles est une trouvaille. Quant à son éclairage, il est parfait.
Grille d’intérieur en fer doré.
Raymond Subes, ferronnier.
Raymond Subes, ferronnier.
blic ; il est impossible, cependant, de ne pas s’attarder, comme nous venons de le faire sur les créations de deux grands artistes, qui démontrent avec éclat qu’il est tou
jours possible de rester à l’unisson de son époque, d’en suivre l’évolution, et d’utiliser avec le même brio les moyens d’interprétation qu’elle vous offre, sans cesser pour cela de conserver son individualité.
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C’est dans un décor réalisé par Djo Bourgeois, Pierre Laprade et Pierre Selmersheirn que notre promenade coutumière se déroule, décor parfaitement approprié à la mise en valeur des présentations, et qui, au surplus, a le grand mérite de permettre au visiteur de se retrouver aisément.
Le bureau du technicien de L. Rollin, vaste, clair, orné de la lampe articulée de règle dans toute organi
sation plus ou moins rationnelle paraît commode, sans plus.
M. Leleu sait, faire jouer la belle matière dans un intérieur aux belles proportions. Pas une faute dans sa salle à manger. Le métal, allié au bois, s’harmonise avec lui au lieu de jouer par contraste comme chez tant d’au
tres. Il a conservé comme armature dans sa composition quelques lignes droites, mais il n’a pas hésité à utiliser largement la ligne courbe qui donne à l’ensem
ble un charme supplémentaire. Au mur, un superbe Kvapil.
M. Tony Selmersheirn a garni son fumoir de cotte de mailles. L’effet mural en est curieux ; celui de store agréable. Il est moins certain que, connue garniture de sièges le succès soit aussi complet.
Le studio de M. Laffaille est exotique à souhait. Le salon d homme de Stéphany bizarre. Le service à cock
tails est dans la cheminée. Après tout, autant là qu’ailleurs, puisqu’aussi bien il est indispensable qu’il y en ait un!
M. Printz est l’un des artistes de ce temps qui s’est le plus évertué à comprendre son époque. Ses recher
ches aboutissent à de remarquables réalisations et sa salle à manger est l’une des meilleures parmi les innombra
bles que nous ayons vues. Il a tiré du bois de palmier un effet très décoratif que complète la disposition en demi-rotonde d’une des extrémités de sa pièce, le meu
ble semi-métallique que domine un admirable panneau de Dunand et 1 opposition des valeurs claires et sombres.
Son radiateur à lames mobiles est une trouvaille. Quant à son éclairage, il est parfait.
Grille d’intérieur en fer doré.
Raymond Subes, ferronnier.