Il n’estpasjusqu’aux tentatives dans le sens de l’actualité qui n’aient dû leur impulsion aux essais modernes du théâtre de Sedaine ou de Diderot; il n’est pas, à la fin du siècle, jusqu’à un certain essor de sujets guerriers et patriotiques qui ne doivent leur point de départ à certaines pièces très courues.
La grande peinture décorative perd de l’importance murale qu’elle avait possédée au siècle précédent. Elle ne chôme, sans doute, pas encore dans les églises où elle étale ses machines agitées et tourmentées au milieu des architectures «rococo»; ilyaerjcore
quelque place à Versailles et dans les palais royaux, bien que l’adoption du style nouveau et plus sobre de lambris clairs et de plafonds blanchis ait singulièrement diminué le champ à couvrir par la peinture; elle est reléguée avec mesure sur les trumeaux et les dessus de portes. Il reste, toutefois, plus principalement, d’ailleurs, dans la première moitié du siècle, tout un groupe de décorateurs habiles, souples, brillants et féconds qui continuent avec un certain éclat superficiel la tradition de leurs aînés. Ce sont, par exemple, Jean- François de Troy (né à Paris en 1679, mort JEAN-ANTOINE WATTEAU — la leçon de musique
Coll. Wallace.
J.-B. JOSEPH PATER — la balançoire
Coll. Wallace.